À Saint-André-Lez-Lille, sauver des vies ne serait pas une priorité pour tous ? La CGT dénonce une injustice inacceptable.
Une décision du conseil municipal fait polémique et soulève des questions graves sur l'égalité de traitement et les valeurs fondamentales de solidarité. Alors que la ville a signé une convention de disponibilité avec le SDIS59 (Service Départemental d'Incendie et de Secours du Nord) pour permettre à ses agents et pompiers volontaires de quitter leur travail en cas d'urgence, l'un d'entre eux s'est vu refuser ce droit. Pour nous, cette décision est non seulement injuste, mais elle porte également les stigmates d'une discrimination inacceptable.
Une convention pas si collective que ça!
En décembre 2023, la municipalité a voté une convention de disponibilité avec le SDIS59. Cette mesure, en apparence louable, permet à deux agents de la ville, également pompiers volontaires, de quitter leur poste en cas d'urgence pour rejoindre la caserne située à proximité, monter dans les engins et intervenir rapidement pour porter secours aux victimes. Pourtant, un troisième agent, tout aussi dévoué et compétent, s'est vu refuser cette autorisation. Le motif invoqué ? Ses missions actuelles ne le permettraient pas. Une justification qui sonne creux et laisse entrevoir une réalité bien plus inquiétante.
Malgré les différentes tentatives d'intimidation.
Malgré la pression et les intimidations de la ville, nous ne resterons pas silencieux face à ce que nous considérons comme une injustice. Comment se fait-il qu'un agent libre de ses obligations à 17h00, lorsque le CCAS est fermé, se voit dire par ses responsables qu'il ne peut pas partir parce qu'il a du travail ? De qui se moque-t-on ? Cette décision est non seulement absurde, mais elle révèle un mépris flagrant envers l'engagement de cet agent et envers les pompiers de manière générale.
La section syndicale départementale des sapeurs-pompiers volontaires, dont l'agent concerné est adhérent, a sollicité à plusieurs reprises un rendez-vous avec Mme le Maire. À ce jour, aucune réponse n'a été apportée aux demandes du syndicat. Si Mme le Maire continue de nous ignorer et de mépriser nos légitimes revendications, nous serons contraints avec la section syndical des SPV d'intensifier notre mobilisation. Des actions, accompagnées d'une présence médiatique, pourraient être organisées dans les prochains mois.

